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- Actualités par Frédéric Poirier
- L'été commence en hiver
Pour être en forme à l'approche de l'été, si l'on a passé un hiver en quasi hibernation, il sera trop tard, à l'arrivée du printemps, pour se préparer pour les beaux jours. L'idéal est de continuer à pratiquer le running en hiver, mais en adaptant selon ses capacités à affronter le mauvais temps, et selon son planning sportif annuel.
Couper ou ne pas couper ?
Il est quasiment impossible d'être au top de sa forme physique tout au long de l'année, alors programmer deux périodes de repos est une bonne solution pour diminuer tout risque de grosse fatigue et se préserver des blessures.
Certains sont adeptes de la coupure estivale, pour différentes raisons : planning de vacances peu compatible avec la pratique de la course à pied, difficultés à supporter les grosses chaleurs, etc. Dans ce cas, la coupure hivernale sera moins importante, dans la mesure où l'été n'est a priori pas une période de grosse activité physique.
En revanche, pour ceux qui mettent les bouchées doubles, en plein été, avec la préparation de grosses courses au programme comme un marathon de fin d'automne par exemple, cette trêve hivernale sera la bienvenue.
Le repos fait partie de l'entraînement.
Si l'on a eu un automne riche en compétitions, on peut prévoir une dizaine de jours de repos relatif au début de l'hiver. Des exercices de PPG seront au programme, quelques sorties plaisir de courte durée et plutôt en endurance fondamentale. Si les conditions météo sont vraiment mauvaises pourquoi pas du vélo en intérieur également.
Si l'on sature un peu physiquement et mentalement, on repart ainsi plus motivé après ces quelques jours de réduction de sa pratique sportive. Les compétitions de printemps sont encore loin, on a du temps pour augmenter son rythme d'entraînement.
Certains (particulièrement les coureurs en club FFA) courent les cross en janvier et février : épreuves courtes pour lesquelles quelques séances d’entraînement spécifiques suffisent pour bien les préparer. C'est tout bonus pour la suite.
Le foncier, du crédit pour l'été
Que l'on soit adepte de la coupure hivernale ou pas, cette période sera plutôt consacrée à travailler son foncier. Certains apprécieront les entraînements croisés vélo et course à pied. A vélo on limite les chocs musculo tendineux, on varie les pratiques, vélo de route ou VTT. Il est préférable de pratiquer régulièrement, même sur une courte durée, plutôt que d'en faire plus mais en y allant moins fréquemment. Durant cette phase de travail foncier, étalée sur 5 à 8 semaines selon le niveau, on effectuera beaucoup d'entraînements en endurance, avec au moins une sortie hebdomadaire d'environ 1h30 à 1h40.
L'échauffement à vitesse vraiment lente est important, on travaillera toutes les plages d'allure jusqu'à l'endurance active.
L'objectif est d'avoir une base solide (les fondations de sa pratique sportive), pour, dans un second temps, travailler d'autres axes d'entraînement en fonction des courses à préparer.
Tenue de soirée
En hiver la durée de jour est réduite, il est donc très fréquent d'être obligé de s'entraîner en nocturne. Selon l'environnement dans lequel on évolue, on peut avoir besoin d'une lampe frontale et de vêtements comportant des empiècements clairs. On a généralement assez vite chaud en courant, selon la température extérieure et surtout la présence ou non de vent, on adaptera donc sa tenue aux conditions du moment et à son ressenti. L'essentiel est de ne pas se refroidir après avoir couru. En été, au dessus de 25 degrés, on ne peut rien faire pour lutter contre la chaleur, en revanche les textiles teechniques permettent de courir par des températures vraiment froides. La perte de chaleur se faisant principalement par les extrémités du corps, il ne faut pas oublier de porte des gants et un bonnet ou un '' buff ''. Chez Running conseil Paris, le coureur trouvera une large de gamme d’équipements et d’accessoires parfaitement adaptés à la pratique du running en hiver.
L’alternative sport en salle
Si les conditions météorologiques sont vraiment très difficiles: froid intense, neige ou verglas, on adaptera ses entraînements en conséquence. Un épisode neigeux inhabituel et de courte durée peut rendre un entraînement très ludique. Avec un sol plus glissant, des appuis parfois fuyants, on courra plus lentement et précautionneusement, mais avec le plaisir de découvrir un environnement différent. En cas de verglas il faudra peut-être renoncer à aller courir, ou alors il faudra s'équiper en conséquence, avec par exemple un système de « chaînes » pour chaussures, à la manière des roues de voitures. Si l'on vit dans un endroit où l'hiver est particulièrement rude, le recours au tapis d'entraînement (chez soi ou en salle de sport) peut s'avérer une bonne alternative. Pour les plus compétiteurs, on trouve en hiver des courses type « trails blancs », disputées en montagne, où l'on courra sur la neige, avec des sensations vraiment différentes de ce que l'on connaît habituellement : légère hypoxie générée par l'altitude, appuis totalement différents de ce que l'on connaît sur les chemins secs, froid parfois très vif.
Tous ces entraînements bien dosés réalisés dans des conditions pas toujours faciles, parfois même vraiment hostiles (nuit, pluie, froid, neige, etc), qui préparent le physique et le pmental à affronter les moments difficiles rencontrés en compétition, se révéleront productifs sur le plan des capacités sportives lorsque le printemps sera de retour et que l'on sera en pleine forme.
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